Chorale liturgique

Tous les jeudis, à 15h pour la chorale du Cannet-des-Maures et à 20h30 pour la chorale du Luc-en-Provence, nos chanteurs se retrouvent pour cultiver l’art sacré du chant liturgique.

Ainsi, Saint Pie X nous rappelait dans Pontificis Maximi Acta que la musique sacrée “en tant que partie intégrante de la Liturgie solennelle, participe à son objectif général, qui est la gloire de Dieu ainsi que la sanctification et l’édification des fidèles“.

La chorale nous aide à devenir saint. En plus de cette inestimable mission, elle a également pour mission de conserver et de cultiver un immense trésor comme nous le rappelle la Constitution Sacrosanctum Concilium de Vatican II : “La tradition musicale de l’Église universelle a créé un trésor d’une valeur inestimable qui l’emporte sur les autres arts, du fait surtout que, chant sacré lié aux paroles, il fait partie nécessaire ou intégrante de la liturgie solennelle“.

Comment ne pas insister sur le si grand rôle de sanctification des fidèles auquel les chorales contribuent en se rappelant cette phrase de Jean-Paul II : “Les amateurs de musique sacrée, en se consacrant avec un nouvel élan à un domaine d’une importance tout à fait vitale, contribueront à la maturation de la vie spirituelle du Peuple de Dieu.” (Chirographe pour le centenaire du Motu proprio “parmi les sollicitudes” sur la musique sacrée)

Au sujet de la musique liturgique, Benoit XVI rappelait le 26 Mai 2011 dans une lettre destinée au Grand Chancelier de l’Institut pontifical de musique sacrée : “Ses critères fondamentaux sont le respect de la tradition, le sens de la prière, la dignité et la beauté, la pleine adhésion aux textes et séquences liturgiques, la correcte participation de l’assemblée, une légitime adaptation aux cultures particulières dans le respect du langage universel, le primat de référence du chant grégorien, une mise en valeur attentive aux diverses autres formes expressives du patrimoine culturel de l’Église, la polyphonie comme les chorales dans les cathédrales… On doit toujours se demander quel est le véritable sujet de la liturgie ? La réponse est simple, l’Église. Non le groupe particulier célébrant mais l’action de Dieu dans l’Église, qui génère son histoire, sa tradition et sa créativité. La liturgie et la musique sacrée vivent du rapport constant entre une sainte tradition et un légitime progrès, en ayant à cœur que les deux aspects s’intègrent l’un l’autre. Comme l’ont rappelé les pères conciliaires, la tradition est une réalité vivante qui inclut le principe du développement et du progrès“.